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MUSIC

May 22 2007

D’elles

‘D’elles’ is concept project that celebrates womanhood. The lyrics for all thirteen songs were written by influential female authors from France and Quebec including: Françoise Dorin, Christine Orban, Nina Bouraoui, Marie Laberge, Lise Payette, Denise Bombardier, Nathalie Nechtschein, Jovette Alice Bernier, Janette Bertrand and George Sand. Celine’s long-time friend and collaborator Jean-Jacques Goldman acted as music supervisor with songs composed by Jacques Veneruso, David Gategno, Erick Benzi, Gildas Arzel, Marc Dupré and Jean-François Breau.

This powerful work that centres around the theme of ‘Woman’ has been released in three formats:

Double Digipack (includes CD, “making of” DVD titled ‘Céline parle D’elle(s),’ a booklet of Celine photos, and a booklet including song lyrics and Celine’s personal notes about each song)

Collector’s Edition (includes CD, “making of” DVD titled ‘Céline parle D’elle(s),’ a mini-booklet of Celine photos and her personal notes about each song, a mini-booklet with song lyrics, and 4 glossy postcards)

Track List

  • 1. Et s'il n'en restait qu'une (je serais cella-là)

    S'il n'en restait qu'une
    Pour jouer son bonheur
    Et miser sa fortune
    Sur le rouge du coeur

    Pour accepter les larmes
    Accepter nuit et jour
    De se livrer sans armes
    Aux griffes de l'amour

    S'il n'en restait qu'une
    À n'être pas blasée
    Et pleurer pour deux thunes
    Sur un vieux canapé

    Oui s'il n'en restait qu'une
    Pour l'amour cinéma
    Oui s'il n'en restait qu'une
    Je serais celle-là

    S'il n'en restait qu'une
    Pour aller bravement
    Rêver au clair de lune
    Aux bras de son amant

    Et pour avoir l'audace
    De confier en été
    À l'étoile, qui passe
    Des voeux d'éternité

    S'il n'en restait qu'une
    Pour bêtement tracer
    Sur le sable des dunes
    Deux coeurs entrelacés

    Oui s'il n'en restait qu'une
    Pour l'amour grand format
    Oui s'il n'en restait qu'une
    Je serais celle-là

    Et s'il n'en restait qu'une
    Pour oser affirmer
    Qu'il n'est pire infortune
    Que de ne pas aimer

    De suivre au bout du monde
    Sans question sans contrat
    Je serais celle-là

    Et s'il n'en restait qu'une
    Pour envier le manège
    Pour les uns et les unes
    Et puis toujours se piègent

    Pour envier leurs folies
    Leurs excès, leurs tracas
    Je serais celle-là

    Je serais celle-là

    Et s'il n'en restait qu'une
    Pour chercher sans pudeur
    Une épaule opportune
    Où cacher son bonheur

    Et s'il n'en restait qu'une
    Pour l'amour à tout va
    Oui s'il n'en restait qu'une
    Je serais celle-là


    (Françoise Dorin / David Gategno)

  • 2. Immensité

    J’ai vu l’Oural, le Sahara,
    Les nuits fauves d’une Reine de Saba
    J’ai vu la terre quelques orages
    Les océans et ses naufrages
    J’ai vu la foule et les silences
    Les feux de joie et la souffrance
    J’ai vu les roses sous la neige
    Et les grands loups blanc pris au piège
    J’ai vu tomber la pluie d’été
    Les amants qui restent sur le quai

    Mais ce qui m’étonne tu sais
    C’est tout l’éclat de nos baisers
    Tous les désirs, tous les sursauts
    Comme des étoiles sur ta peau
    Comme l’immensité

    J’ai vu les anges et les démons
    Les yeux baissés et les sermons
    J’ai vu les ombres et la lumière
    D’une femme seule et guerrière
    J’ai vu les flots et les rochers
    Les révélations, les secrets
    J’ai vu les vastes Amériques
    Et tous les mirages de l’Afrique
    J’ai vu l’azur et les glaciers
    Se confondre et puis se briser

    Mais ce qui m’étonne tu sais
    C’est tout l’éclat de nos baisers
    Tous les désirs, tous les sursauts
    Comme des étoiles sur ta peau
    Comme l’immensité

    J’ai vu l’enfance et l’ivresse
    La vie qui sourit, la tristesse
    La misère de mon insensé
    J’ai vu des hommes tomber
    Et sous mes yeux se relever

    J’ai vu le froid et la transe
    Le rire de notre fils qui danse
    J’ai reconnu ses yeux dorés
    Oh comme il te ressemblait
    J’ai vu les Lys, les Orchidées
    Cachés dans mon jardin secret

    Mais ce qui me renverse tu sais
    C’est tout l’éclat de tes baisers
    Tous les désirs, tous les sursauts
    Comme des étoiles sur ma peau
    Comme l’immensité

    Comme la douceur de tes baisers
    Tous les désirs, tous les sursauts
    Comme des étoiles sur ma peau
    Comme l’immensité


    (Nina Bouraoui / Jacques Veneruso)

  • 3. A cause

    On s’est aimé à cause
    A cause de la vie
    A cause des grands rêves
    Que nous avions bâtis
    Autour d’Adam et d’Eve
    Et de leurs paradis

    On s’est aimé à cause
    A cause d’un instant
    A cause d’une ambiance
    D’un lieu et d’un moment
    Et des lambeaux d’enfance
    Collés à nos vingt ans

    On s’est aimé à cause… à cause…
    Mais aujourd’hui tant de choses ont changé
    On s’est aimé à cause… à cause…
    Et maintenant, il faut s’aimer malgré

    Il faut s’aimer malgré,
    Malgré le temps perdu
    Malgré tous les grands rêves
    Dont on n’est revenu
    Comme Adam et comme Eve
    Du paradis perdu
    Il faut s’aimer malgré,
    Même malgré le pire
    Malgré les stratagèmes
    De nos corps sans désir
    Malgré tous nos problèmes
    Malgré nos souvenirs

    On s’est aimé à cause… à cause…
    Mais aujourd’hui tant de choses ont changé
    On s’est aimé à cause… à cause…
    Et maintenant, il faut s’aimer malgré

    Il faut s’aimer malgré, malgré beaucoup de choses
    Mais maintenant, vois-tu, on ne peut ignorer
    Que l’amour se transforme et son apothéose…
    C’est quand on aime à cause…
    A cause des « malgré » !

    On s’est aimé à cause… à cause…
    Et maintenant, il faut s’aimer malgré
    Mais aujourd’hui tant de choses ont changé
    On s’est aimé à cause… à cause…
    Oui maintenant, il faut s’aimer malgré


    (Françoise Dorin / Jacques Veneruso)

  • 4. Je cherche l'ombre

    Je cherche l’ombre
    Pour danser avec toi
    Mon amour
    Sur ces musiques anciennes
    Qui reviennent en mémoire
    Quand le soleil s’éteint
    Et que revient le soir

    Je cherche l’ombre
    Pour nous mettre à l’abri
    Mon amour
    Pour découvrir ton corps
    Loin de toute lumière
    Et pour t’aimer encore
    Comme une étrangère

    Je cherche l’ombre
    Pour éteindre le feu
    Mon amour
    Qui dévore mon âme
    Et brûle dans mes veines
    De ce désir infâme
    Qui en moi se déchaîne

    Je cherche l’ombre
    Pour pleurer avec toi
    Mon amour
    Sur cette vie trop courte
    Qui file entre nos doigts
    Et qui mange les jours
    En m’éloignant de toi

    Je cherche l’ombre

    Je cherche l’ombre
    Comme on cherche un ami
    Mon amour
    Qui nous prendra la main
    Sans larmes, sans chagrin
    Pour nous conduire ailleurs
    Cacher notre bonheur

    Cacher notre bonheur

    Je cherche l’ombre
    Je cherche l’ombre

    Je cherche l’ombre


    (Lise Payette / Jacques Veneruso)

  • 5. Les paradis

    Sous mes yeux, les sables d’argent
    Près de moi, quelqu’un qui te ressemble tant
    Comme un voyage au coeur de soi
    La nuit de Lynch se ferme sur moi
    Mes paradis sont pleins de toi
    Mes paradis sont pleins de toi

    C’est une voix qui appelle
    C’est un corps étranger
    Un nouveau monde ou je me noie
    Lire entre les lignes, doubler ses pas
    Mes paradis sont loin de moi
    Mes paradis sont loin de moi

    Partir n’est pas quitter
    Le premier amour est le dernier
    Mes paradis ne sont pas sur terre
    Je veux retrouver la lumière

    Croire à ce qui est
    Croire à ce qui n’est pas
    Mes jours fragiles sont infinis
    La vie m’a tout appris
    Mes paradis ne sont pas d’ici
    Mes paradis ne sont pas d’ici

    Partir n’est pas quitter
    Le premier amour est le dernier
    Mes paradis ne sont pas sur terre
    Je suis comme un soldat qui espère
    Mes paradis ne sont pas sur terre
    Je veux retrouver la lumière

    Le fil de nos yeux
    Ce silence qu’on entendait à deux.
    C’est toute ta force, qui me serre
    Je roule vers Mulholland, après la mer
    Mes paradis ne sont pas sur terre
    Mes paradis
    Mes paradis ne sont pas sur terre
    Mes paradis ne sont pas sur terre…


    (Nina Bouraoui / Gildas Arzel)

  • 6. La diva

    La nuit quand je m’éveille
    Dans mon désert de gloire,
    Je songe très souvent à la diva en noir,
    Celle qu’on adorait et qui se détestait,
    La femme dont la voix résonne à tout jamais.

    Tous les bravos du monde
    N’ont pas pu secourir
    Maria la magnifique qui s’est laissé mourir.
    J’avoue que certains soirs quand la foule applaudit,
    C’est celle à qui je pense, à qui je dis merci.

    Les jours où je ne sais plus
    Si je suis triste ou gaie,
    Quand j’ai peur tout à coup de ne plus pouvoir chanter,
    L’amour que je reçois si fort et si intense,
    Elle l’aura ignoré dans sa désespérance.

    Tous les bravos du monde
    N’ont pas pu secourir
    Maria la magnifique qui n’a su que souffrir.
    J’avoue que certains soirs quand je suis sur la scène,
    J’aimerais que ma voix se confonde à la sienne.

    Il faut avoir gravi les sommets désertés
    Pour sentir la douleur de cette mal-aimée
    Et pour avoir chanté jusqu’au bout de mon âme,
    Je me suis reconnue à travers cette femme
    Et je ne suis plus seule dans mes nuits d’insomnie
    Quand je songe parfois à ce que fut ma vie.

    Tous les bravos du monde
    N’ont pas pu apaiser
    Maria la magnifique, la diva écorchée.
    Quand je fuis les lumières la nuit à Las Vegas
    Surgit dans le désert l’ombre de la Callas.


    (Denise Bombardier / Erick Benzi)

  • 7. Femme comme chacune

    Je voudrais saisir dans mes mains
    Tous ces parfums qui se confondent,
    Tous ces échos qui se répondent
    Et qui ne seront plus demain.

    Je voudrais presser sur ma bouche
    L’enivrante moiteur du soir
    A qui je souris sans la voir,
    La brise qui passe et me touche.

    Retenir dans mes bras, la nuit
    Indolente et voluptueuse,
    La nuit complice et chuchoteuse
    Qui me poursuit et me séduit

    Avec ses yeux de clair de lune,
    Où je vois le rêve passer
    Et l’humain désir se presser…
    La nuit, femme comme chacune.
    Femme comme chacune.

    Savoir où se couche le vent
    Et partir pour l’aller surprendre
    Dans quelque vallon d’herbe tendre
    Où les mousses font un divan.

    Ah ! voir la couleur du silence
    S’il est plus profond qu’il n’est grand ;
    Voir les tons apaisés qu’il prend
    Avec ses multiples nuances.

    Retenir dans mes bras, la nuit
    Indolente et voluptueuse,
    La nuit complice et chuchoteuse
    Qui me poursuit et me séduit

    Avec ses yeux de clair de lune,
    Où je vois le rêve passer
    Et l’humain désir se presser…
    La nuit, femme comme chacune.
    Femme comme chacune.
    La nuit, femme comme chacune.


    (Jovette Alice Bernier / Erick Benzi)

  • 8. Si j'étais quelqu'un

    Si j’étais quelqu’un
    Mon esprit serait roi
    Comme les autres
    Je regarderais passer un train

    Si j’étais quelqu’un
    Je partirais loin dans la vie

    Je partirais loin dans la vie

    Si j’étais quelqu’un
    Je rirais souvent
    Comme les autres
    Je penserais à toi.

    Si j’étais quelqu’un
    L’amour me jouerait des tours
    Mon regard s’étonnerait
    A ton bonheur fou

    La bise soufflera dans les arbres en fleurs
    Les anges sauteront en folie
    Comme pour attraper des coeurs
    Suspendus à l’échelle de l’infini.

    Oh Si j’étais quelqu’un
    Si j’étais quelqu’un

    Si j’étais quelqu’un
    Je serais dans un nuage
    Comme les autres
    Je dormirais comme un sage

    Si j’étais quelqu’un
    Noir ou Blanc
    Comme les autres
    Je serais comme toi.

    Je redécouvrirais le monde
    Je le peindrais à ma façon
    Sur mes pages en désordre
    Comme pour dessiner un ballon
    Que je t’envoie à la figure.
    Que je t’envoie à la figure.
    Oh si j’étais quelqu’un

    Si j’étais quelqu’un
    Je t’aimerais passionnément
    Comme les autres…

    Si j’étais quelqu’un
    Comme les autres… quelqu’un
    Comme les autres…


    (Nathalie Nechtschein / Erick Benzi)

  • 9. Je ne suis pas celle

    Je ne suis pas celle que les lumières éclairent
    Je ne suis pas celle qui change avec le temps
    Et si malgré tout je suis restée la même
    C'est pour approcher mes rêves d'enfant

    Je voulais un homme, un seul pour danser
    Je voulais chanter pour enchanter
    Je voulais des nuits plus longues que les jours
    Avant que tu t'en ailles, je voulais toujours

    Je ne suis pas celle que tu crois,
    Je ne suis pas celle-là, écoute-moi
    Je ne suis pas celle que tu vois,
    Que l'on raconte, il faut que tu me crois
    Je ne suis pas cette fille-là

    Je voulais une cheminée pour nous réchauffer
    Un grand lit pour dormir contre lui blottie
    Je voulais apprivoiser les oiseaux des forêts
    Entendre chahuter les enfants attendris

    Je voulais là, leur apprendre l'allégresse
    Taper avec eux sur des boîtes à sardines
    Je voulais envoyer des messages de tendresse
    Un peu d'amour sur les terres voisines,

    Je ne suis pas celle que tu crois,
    Je ne suis pas celle-là, écoute-moi
    Je ne suis pas celle que tu vois,
    Que l'on raconte, il faut que tu me crois

    Je ne suis pas celle que tu crois
    Je ne suis pas celle-là, écoute-moi
    Je ne suis pas cette fille là


    (Christine Orban / David Gategno)

  • 10. Le temps qui compte

    Les heures de gloire
    Rythmées de doutes
    Le prix que ça coûte
    De toujours vouloir
    La voix qui vacille, qui scintille
    La salle remplie
    D’un amour si grand
    Si fort qu’il me porte
    Me soulève, me prend
    Qu’importe la note
    Chanter, c’est aimer.

    Refrain
    Le temps qui compte
    Est toujours compté
    Qu’il soit gagné
    Qu’il soit gaspillé
    En rires qui coulent
    En vie qui déboule
    Le temps qui compte
    Est toujours compté.

    Il nous martèle,
    Il presse le tempo
    Le temps m’appelle
    Il a dix ans bientôt
    Il prend la vie, la saisit et s’en va
    Le temps qui compte est toujours compté

    Et mon amour si malmené,
    Mis en danger
    Par les années
    Années de trop qui m’ont volé
    Combien d’instants, d’heures et de jours?
    J’ai rusé avec les mots
    Mes chansons hurlaient ton nom
    Couplet de passion
    T’aimer, c’était chanter.

    Refrain
    Il nous martèle,
    Il presse le tempo
    Le temps m’appelle
    Il a dix ans bientôt
    Il prend la vie, la saisit, s’en va
    Le temps qui compte ne nous attend pas

    Et la vie glisse sur l’eau du temps
    La vie résiste, prend son élan
    Pour un baiser elle peut se poser
    Mais le temps qui compte est toujours compté

    Un seul baiser et la vie s’en va
    Le temps qui compte ne nous attend pas

    Même avec toi, même avec passion
    Le temps qui compte ne dure qu’une chanson


    (Marie Laberge / Jacques Veneruso)

  • 11. Lettre de George Sand à Alfred de Musset

    Venise, 12 mai 1834

    Non, mon enfant chéri, ces trois lettres ne sont pas le dernier serrement de main de l’amante qui te quitte, c’est l’embrassement du frère qui te reste. Ce sentiment-là est trop beau, trop pur, et trop doux, pour que j’éprouve jamais le besoin d’en finir avec lui. Que mon souvenir n’empoisonne aucune des jouissances de ta vie, mais ne laisse pas ces jouissances détruire et mépriser mon souvenir. Sois heureux, sois aimé. Comment ne le serais-tu pas ? Mais garde-moi dans un petit coin secret de ton coeur, et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation, ou un encouragement.

    Aime donc, mon Alfred, aime pour tout de bon.
    Aime une femme jeune, belle, et qui n’ait pas encore aimé,
    Ménage-la, et ne la fais pas souffrir.
    Le coeur d’une femme est une chose si délicate
    Quand ce n’est pas un glaçon ou une pierre !
    Je crois qu’il n’y a guère de milieu
    Et il n’y en a pas non plus
    Dans ta manière d’aimer.
    Ton âme est faite pour aimer ardemment,
    Ou pour se dessécher tout à fait.

    Tu l’as dit cent fois, et tu as eu beau t’en dédire
    Rien, rien n’a effacé cette sentence-là,
    Il n’y a au monde que l’amour
    Qui soit quelque chose.

    Peut-être m’as-tu aimée avec peine,
    Pour aimer une autre avec abandon.
    Peut-être celle qui viendra t’aimera-t-elle moins que moi,
    Et peut-être sera-t-elle plus heureuse
    Et plus aimée.

    Peut-être ton dernier amour sera-t-il le plus romanesque et le plus jeune.
    Mais ton coeur, mais ton bon coeur, ne le tue pas, je t’en prie.
    Qu’il se mette tout entier
    Dans toutes les amours de ta vie,
    afin qu’un jour tu puisses regarder en arrière
    Et dire comme moi, j’ai souffert souvent,
    Je me suis trompé quelquefois
    Mais j’ai aimé.


    (George Sand / Erick Benzi)

  • 12. On s'est aimé à cause

    On s’est aimé à cause
    A cause de la vie
    A cause des grands rêves
    Que nous avions bâtis
    Autour d’Adam et d’Eve
    Et de leurs paradis

    On s’est aimé à cause
    A cause d’un instant
    A cause d’une ambiance
    D’un lieu et d’un moment
    Et des lambeaux d’enfance
    Collés à nos vingt ans

    On s’est aimé à cause… à cause…
    Mais aujourd’hui tant de choses ont changé
    On s’est aimé à cause… à cause…
    Et maintenant, il faut s’aimer malgré

    Il faut s’aimer malgré,
    Malgré le temps perdu
    Malgré tous les grands rêves
    Dont on n’est revenu
    Comme Adam et comme Eve
    Du paradis perdu
    Il faut s’aimer malgré,
    Même malgré le pire
    Malgré les stratagèmes
    De nos corps sans désir
    Malgré tous nos problèmes
    Malgré nos souvenirs

    On s’est aimé à cause… à cause…
    Mais aujourd’hui tant de choses ont changé
    On s’est aimé à cause… à cause…
    Et maintenant, il faut s’aimer malgré

    Il faut s’aimer malgré, malgré beaucoup de choses
    Mais maintenant, vois-tu, on ne peut ignorer
    Que l’amour se transforme et son apothéose…
    C’est quand on aime à cause…
    A cause des « malgré » !

    On s’est aimé à cause… à cause…
    Et maintenant, il faut s’aimer malgré
    Mais aujourd’hui tant de choses ont changé
    On s’est aimé à cause… à cause…
    Oui maintenant, il faut s’aimer malgré



    (Françoise Dorin / Marc Dupré – Jean-François Breau)

  • 13. Berceuse

    Chut. Chut, faut pas te réveiller.
    Je voulais juste t’embrasser
    Te regarder encore une fois
    Pour t’emporter avec moi
    Là où je vais chanter

    Maman t’aime

    Surtout ne me regarde pas
    Surtout ne me tends pas les bras
    Ne pleure, ne pleure surtout pas
    Je vais rester et je ne peux pas

    Maman t’aime

    Que je t’aime

    Je le sais, je te fais de la peine
    Mais je t’emmène avec moi sur scène
    Et si le public m’ovationne
    C’est parce que t’es avec moi, mon homme.

    Maman t’aime


    (Janette Bertrand / David Gategno)

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